En matière de gestion de patrimoine, comme en patinage artistique, il y a les figures imposées et il y a le programme libre. Les premières prennent ici la forme des produits d’investissement traditionnellement proposés par les Conseillers en Gestion de Patrimoine : actions, Sicav, Assurance-vie, immobilier…
Le second désigne, quant à lui, des placements plaisir effectués au détriment de toute rationalité mais mus par le seul aiguillon de la passion.
Perennity a donc décidé de passer au crible trois placements antilogiques au pouvoir d’attraction indéniable.
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Les œuvres d’art
L’intérêt des Français pour l’art, contemporain notamment, ne se dément pas. En témoigne les records d’affluence enregistrées lors d’expositions phares telles la FIAC ou la rétrospective Magritte.
Du fait de sa fiscalité avantageuse, l’art s’est imposé peu à peu comme une valeur refuge. Il est, en effet, aujourd’hui totalement exclu de l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière.
A l’instar des voitures de collection, la revente d’une œuvre d’art est soumise à une taxe forfaitaire de 6,5% (dont 0,5% de CRDS).
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Le vin
Même si, aux dires des observateurs, les actions offrent, historiquement, un rendement supérieur aux placements plaisir, force est de constater que le vin semble bien être l’exception qui confirme la règle.
La frénésie d’achat des investisseurs chinois, associée à des millésimes aux qualités de plus en plus aléatoires, expliquent, en grande partie, la rentabilité supérieure à 15% observée sur ce secteur depuis plus d’une décennie déjà.
A ce jour, les deux filières à privilégier pour vous constituer une cave d’exception sont les ventes au primeur auprès des négociants – en dépit d’un ajustement sensible des prix ces dernières années – et les ventes aux enchères.
Les vins spéculatifs étant rares, et essentiellement concentrés sur la région bordelaise, mieux vaut s’entourer des conseils de spécialistes reconnus (œnologues, cavistes…) que de se lancer seul dans la quête du cru d’exception.
Car, en matière de vin, l’amateurisme a, en effet, difficilement droit de cité. La patience, en revanche, est une vertu plébiscitée par nombre d’experts en précieux breuvages.
La valorisation de votre investissement est, en effet, à ce prix et l’acte – tout autant que le moment – de revente peut, alors, relever de savants arbitrages. Enfin, sachez qu’en terme de fiscalité, la plupart des ventes de vin échappent à toute imposition si leur montant n’excède pas 5 000 € (par lot).
Nous conseillons toutefois la plus grande attention dans l’investissement en vin : les approches trop financières sont à éviter (comme par l’intermédiaire de sociétés d’investissement qui stockent le vin sans le fournir à l’investisseur, qui ne le verra jamais) ; il faut donc privilégier l’achat physique du vin plutôt que des titres et créances.
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Les voitures de collection
Quel enfant n’a-t-il jamais joué aux petites voitures en rêvant secrètement de pouvoir toutes les posséder un jour ?
Si, pour la plupart, ce désir resta à l’état de vœu pieu, pour d’autres, en revanche, il n’y eut qu’un pas du rêve à la réalité.
La crise financière de 2008 a, en effet, poussé certains investisseurs à délaisser actions et obligations pour se tourner vers le marché plus séduisant des voitures de collection à la fiscalité plus attrayante. Celles-ci n’étant pas, à l’époque, soumises à l’ISF, certains s’en sont donc donné à cœur joie dans l’acquisition frénétique de vieilles carrosseries. A émergé également dans tous les pays occidentaux une bulle spéculative à l’aube de cette décennie.
L’emballement semblant s’être quelque peu estompé depuis quelques mois déjà, le marché des voitures de collection reste un bon placement, avec un rendement parfois de plus de 10% par an. Encore faut-il, là aussi, s’entourer de bons conseils pour être certain de dénicher la bonne affaire. Si certaines marques (Italiennes notamment) ou certaines époques (avant-guerre) s’avèrent hors de portée pour l’immense majorité des investisseurs, force est de constater une certaine frénésie d’acquisition sur les décennies 60 et 70, en particulier sur les marques Françaises.
Comme pour tout actif tangible, la valeur de revente dépendra, en grande partie, de la rareté du modèle, de l’état de conservation du véhicule et de son âge. Ne peuvent, en effet, prétendre au titre de voitures de collection que les véhicules âgés d’au moins 30 ans.
Lors de la cession du véhicule, si celle-ci est supérieure à 5 000 euros, la plus-value sera soumise à la taxe forfaitaire sur les objets précieux, représentant 6% du prix de cession, complétée de la CRDS au taux de 0,5%, soit un total de 6,5%.
Quelque soit votre passion, Perennity saura vous accompagner avec raison !